Ormeston Gorges
Lever tranquille. Nous partons faire une petite ballade 2,5 km. On commence par grimper, c'est le plus dur, surtout qu'il ne plaisante pas avec les côtes ici ! Il y a des passages entiers où se sont des marches ... Mais la vue en vaut la peine !
Une fois en haut, reste à descendre dans la gorge. Oui, oui, dans la rivière en bas ! Un coup d'oeil sur le chemin que nous venons d'emprunter, qui se perd dans le flan de la falaise. Il se perd d'ailleurs suffisamment pour qu'on soit descendus une première fois en dehors de celui-ci ...
Nous voici donc tout bas. Voici notre chemin. Si, si. Le banc de sable qui traverse, là.
Au fond, notre route est barrée par un dingo. Avant d'affronter la bête (il est sur le gué qui permet de traverser, donc de toute façon, il va falloir aller lui dire bonjour...), petite séance photo. Ami des bêtes, c'est pour vous !
On a même eu la chance de le voir pêcher et manger un poisson !
Oh. Il nous regarde là non ?
Bon, allez, on s'approche. Bien sûr, il recule en même temps (comme quoi, on a pas grand chose à craindre, il a bien plus peur que nous !) mais tout de même, on arrive à être un peu plus près.
Il est beau non ? Il finit par se sauver et nous continuons la ballade. Nous avons définitivement perdu la sentier balisé, nous marchons peut-être bien du mauvais côté de la rivière mais qu'importe. Un peu d'escalade et tout se passe bien. Nous voici arrivés.
Un peroquet est là, je ne peux m'empêcher de m'arrêter regarder (et fixer) les mimes de ce drôle d'oisieau.
On rentre déjeuner et nous repartons pour Alice Springs. On en profite pour faire réparer le pare-brise. Nous en profitons aussi pour aller sur internet, pour imprimer des photos et faire le plein d'eau et d'essence. De toute façon, ici, il n'y a rien d'autre à faire. La ville est glauque. Les aborigènes, délocalisés, privés de leur terre, de leurs coutumes et de par la même, de leur raison d'exister, traînent dans les rues. Ceux qui ne boivent pas sniffent de l'essence. Ils ont tous le regard vide. Dans les environs, ils ne faut pas s'arrêter si des aborigènes te font signe sur le bord de la route. Il ne faut leur donner de l'essence, c'est une drogue. Et il faut prendre de l'opale à la place du sans plomb habituel, parce que ce n'est sniffable, et que si tout le monde choisit de prendre de l'opale, l'autre ne sera plus vendu et cela règlera le problème de drogue. Ce sera un début. Quand on arrive à Alice Springs pour le première fois, il saute aux yeux que le problème est ailleurs.
Nous allons dormir sur une petite aire de repos, Finke River. La rivière est à sec, il y a des vaches dedans. Nous allons y ramasser du bois pour faire un feu. Distance du jour : 284 km. Le compteur est 296 246, nous avons parcouru plus de 8500 km depuis en Melbourne.